Eté en gésine
- Noémie Valcauda
- Jul 1
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Hier encore, je guettais la lumière reine
Du feu du soir de l’été en gésine
L’azur tiède haut comme la mer sereine
Sous les étoiles en acumina adamantine
L’aurore dans le regard, Excelsior
Les mots devinrent arômes, superbe à l’excès
Au zénith, les peaux se paraient d’ailes d’or
La poitrine, à l’arc tendu vers toi, mon Enée
Des tâches aquarelles dans l’ombre des archipels
Inerte restait le vent sur les blanches fleurs
Les nuages dansant sur le cyan, comme un rappel
Que le battement du cœur devançait alors les heures.
(c) Noémie Valcauda - photo & poetry



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