top of page

Pastel - Poetry - Photography

La cité m’a saoulé de grâce

Beauté qui détruit les clichés

Où la clarté embellit le fugace

Dans la chaleur étuve de l’été

 

Tes récifs émergent des nuées

Reflets dorés des bords de mer

Au va et vient des bateaux amarrés

Qui jadis parlaient la langue d’Homère

 

Enchevêtrement de ruelles escarpées

Où les voix s’élèvent des toits en litanie

Razzia allogène de troquets enfumés

Conversations et sourires émaillés de saillies

 

Lumière filtrée des fenêtres entre-ouvertes

Sous ton écrin céruléen incandescent

Une forêt de mas et de persiennes vertes

Dessinent les ombres de la cité florissante

saveur

A

N

I

S

bottom of page