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Pastel - Poetry - Photography

Verre trouble


Tu es entré par effraction

Dans ma tête, avec ses lambeaux de rêves

Comme un glaçon brûlant

Le silence est devenu vivant

Parfois, je me surprends à replonger

Dans la profondeur de la lumière morte

Des souvenirs où toute raison s’endort

Là où le jour rejoint la nuit

Là où ton corps entier s’est dérobé

Comme un verre trouble

Je m’enferme dès lors dans les songes amers

Dans ses heures où je ne cesse de t’attendre

Pourtant l’odeur du temps fait éclore de nouveaux jardins

Où la bonté colore la destination fragile

Douleur, tu m’as enseigné l’éloquence

C’est sans doute cela, la vie qui recommence







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